BreeLayne Carter

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PLEASE GIRLS

BreeLayne Carter

Vous pensiez que seule Stella McCartney avait une vision éco-responsable de la mode ? Détrompez-vous : voici Breelayne Cartner, la Californienne fondatrice de la marque de mode écolo BreeLayne.

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Nous rencontrons la pimpante BreeLayne, fondatrice et PDG de sa marque de mode éponyme, un dimanche après-midi ensoleillé. Elle arrive avec deux valises pleines à craquer de vêtements et accessoires pour notre shooting. Elle les ouvre pour en révéler les trésors, et en sort une pièce forte après l’autre. Les bottes cowboy Miu Miu ? Les mocassins à fourrure Gucci ? Les Minaudières brodées Olympia- Le-Tan ? BreeLayne a tout ! On est très impressionnées (et un peu jalouses !).

Entre deux prises de vue, BreeLayne nous raconte l’histoire de la marque. Toute jeune – BreeLayne s’est lancée dans l’aventure il y a deux ans – la maison californienne a considérablement réveillé la scène mode de Los Angeles depuis son petit studio situé à Downtown. Après quelques années d’études à l’université Pratt à New York, la créatrice travaille pour différentes marques avant de trouver sa vraie vocation : « Il y avait quelque chose qui manquait, il n’y avait pas de marque de luxe éco-responsable, » explique BreeLayne. « Oui, Stella McCartney s’efforce de traiter cette problématique, mais je voulais faire quelque chose d’intentionnel. En tant que petite marque c’est assez difficile d’être 100% éco-responsable, mais tout ce que nous proposons est le fruit d’une longue réflexion. » La marque n’utilise que des chutes de tissus pour produire ses pièces – fabriquer le tissu soi-même serait un trop gros facteur de pollution – et pour chaque achat, un arbre est planté via la National Forest Foundation. Au côté écolo s’ajoute un sens du style hautement personnel : on est très fans des créations de BreeLayne, fortement influencées par le vintage et les cultures étrangères, que la créatrice étudie studieusement durant la conception de chaque collection. « Chaque saison, je veux vraiment comprendre le concept que j’ai choisi, alors je fais beaucoup de lectures et de recherches, parfois des voyages, » raconte BreeLayne. « Ma première collection s’est inspirée de la culture amérindienne, et cette saison je me suis tournée vers Paris pour trouver des idées. » Tout en y ajoutant un twist immanquablement L.A. : « J’aime l’idée du chic sans effort. Au cœur de mon concept mode est l’idée que l’on peut associer une de mes pièces avec un jean ou des baskets, et toujours avoir l’air apprêtée. Je pense que le luxe doit avant tout être une question de confort, il faut être à l’aise dans ses vêtements. »

Une attitude qui colle particulièrement bien à la scène californienne : après avoir quitté Pratt, BreeLayne fuit New York en raison d’un rythme de vie trop différent. « New York est une vie trop stressante. J’étais souvent un peu… ARG ! » La créatrice mime la crise de nerfs en riant. « Je suis assez posée et relax, alors L. A. me correspond mieux. » Elle pense que la communauté mode, bien que plus confidentielle, est plus en phase avec son style de vie. « New York est clairement plus hostile, alors qu’ici la scène mode est assez solidaire. Je pense que c’est parce qu’il y a moins de créateurs, les gens veulent s’aider les uns les autres. Je crois fermement que l’on attire ce qu’on projette. »