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Faire la fête selon Clio Peppiatt

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PHENOMENAL FASHION

Faire la fête selon Clio Peppiatt

Du rose, des paillettes et des ornements à foison – impossible de ne pas tomber sous le charme du travail de la créatrice londonienne Clio Peppiatt ! Le nom vous dit quelque chose ? (Bravo, lecteurs assidus !) Une robe signée Clio est apparue dans Please ! Magazine 18, à la suite de quoi nous avons interviewé la belle pour qu’elle nous raconte son adolescence. Ce n’était clairement pas assez pour nous  – nous avons recontacté la diplômée de l’université de Ravensbourne pour en savoir un peu plus sur ses inspirations, et il s’avère qu’on a pas mal de choses en commun – dont un amour immodéré pour Chloë Sevigny et toutes les choses girly. Lisez notre interview pour en savoir plus !

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Ton film préféré ?

J’en ai tellement – mais Pulp Fiction, Sailor & Lula et Show Girls (plus pour les vêtements que pour l’histoire) seraient dans mon top 3.

Ton icône mode ultime ?

Chloë Sevigny.

La pièce de ton dressing que tu sauverais en cas d’incendie?

Une paire de talons compensés en crochet signée Missoni. La trouvaille d’une vie dans un dépôt-vente caritatif.

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La créatrice Clio Peppiatt et trois looks de sa collection automne-hiver 2017

Tes créations sont « girly» dans le meilleur des sens possibles – des paillettes, des ornements, beaucoup de rose et de violet. A une époque où les garde-robes minimalistes sont de rigueur, penses-tu que l’on doive se laisser aller à être plus « girly », plus fun ?

Je pense que c’est très important et inspirant de s’entourer de belles choses, de former un beau décor, et j’essaie de mettre cette idée en avant via mon travail – je pense que nos objets du quotidien devraient toujours être les plus décoratifs possible !

Tu es née à Paris, mais habites désormais à Londres. Au niveau de ton style personnel, de quelle ville te sens-tu la plus proche ? Londres, mais il y a clairement un mélange des deux. La scène mode londonienne compte tellement de jeunes créateurs cool, mais j’imagine que tout n’est pas rose tout le temps. Que dirais-tu à ceux qui veulent lancer leur propre marque ?

C’est cliché, mais il faut rester fidèle à soi-même. Sois sûr de ce que tu aimes et de ton esthétique, et développe le reste à partir de là.

L’année dernière, tu étais co-commissaire de l’exposition Female Matters, qui visait à ouvrir le dialogue sur les mutilations génitales féminines tout en célébrant le travail de femmes artistes. Est-ce que c’est quelque chose que tu aimerais explorer davantage ?

C’était super. Quand on est créateur on peut parfois se sentir un peu seul, et avec Female Matters je me suis soudain retrouvée à travailler avec tout plein de femmes talentueuses, c’est comme une petite communauté. Nous allons organiser notre prochain événement en octobre, et espérons continuer à en faire tous les ans.

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