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Victoria/Tomas change le visage de la mode

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PHENOMENAL FASHION

Victoria/Tomas change le visage de la mode

Qu’est ce qui fait qu’une silhouette attire plus l’œil qu’une autre? Un tombé, une couleur, une matière qui nous séduit? Ou alors quelque chose de plus difficilement tangible – une attitude, un je-ne-sais-quoi de différent, de moderne, de frondeur… Un beau jour, on tombe sur les créations de la marque VICTORIA/TOMAS, jeune maison de prêt-à-porter parisienne qui a su capter l’humeur de son temps : en témoigne sa collection automne-hiver, portée par la mutine Marina, star de la dernière campagne de la marque. On a voulu en savoir plus sur le duo de français, les camarades d’école de mode Victoria Feldman et Tomas Berzins, qui imagine ces silhouettes à mi-chemin en vestiaire de mauvais garçon et Parisienne fan de fripes, où les longueurs et les matières viennent composer une harmonie vraiment, vraiment 2016. Des vêtements qu’on veut porter maintenant tout de suite. La parole au duo…

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L’histoire de votre rencontre ?

On s’est rencontrés en première année d’études dans une école mode parisienne, il y a presque 8 ans…

Quel est le plus gros challenge lorsqu’on crée à deux ?

Le travail à deux est plus un avantage qu’un challenge. On a le dialogue et communication qui nous mène dans une bonne direction.

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Vos muses ?

Ça peut être les femmes ou les hommes, notre entourage, notre famille, nos amis ou les chanteurs comme Kurt Cobain… ou encore Tim Burton avec ses films au bord du drame, tout en explosion de couleurs.

Qu’est-ce qui vous a attiré chez Marina Goltsman, star de votre dernière collection ?

Marina est la petite cousine de Victoria, qui à l’âge de 14 ans est déjà une personnalité et encadre les différents antipodes. Elle est garçon manqué de caractère et a un regard très féminin et sensuel. Elle a un style très masculin, mais porte des accessoires féminins, elle joue de la batterie et est un vrai reflet de notre marque.

J’adore les détails piercing sur certaines de vos pièces. D’où vous est venue l’idée ?

On avait l’inspiration punk et on tenait beaucoup à apporter ce détail dans un produit de luxe et surtout le rendre portable. Ce détail est petit, mais il apporte ce caractère rebelle à des pièces du quotidien.

Le marché n’est pas évident pour les jeunes marques, de plus en plus nombreuses à se lancer. Quel est votre conseil pour réussir ?

3 mots : bosser, bosser et bosser.

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